Myotis dasycneme
Famille des Vespertilionidés

Espèce peu contactée en France.
Caractéristiques :
- Très grands pieds couverts de soies denses.
- Tragus très court pour un Myotis, courbé vers l’intérieur et à extrémité arrondie.
- Fuit les fortes lumières sur ses axes de transit.
Taille
(Tête + Corps)
57-67 mm
Envergure
280-320 mm
Poids
13 à 25 g
Pelage : Brun à gris-brun sur le dos, blanchâtre sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte entre 45 et 60 kHz durant de 3 à 15 ms.
Site d’hibernation : Milieux souterrains naturels et artificiels, bâtiments.
Site de mise bas : Bâtiments.
Terrain de chasse : Plans d’eau calme peu eutrophisés, lacustres, canaux, roselières, prairies, lisières forestières.

| Convention de Berne | II |
| Convention de Bonn | II |
| Directive Habitat-Faune-Flore | II et IV |
| Liste Rouge UICN France | EN |
| Tendance population | Inconnue |
Menaces : Rénovation de bâtiments, fermeture des mines, élimination des structures végétalisées.
Actions menées et études : Suivi des populations en reproduction.
Le Murin des marais est une chauve-souris de taille moyenne à grande, rare en France, et étroitement liée aux zones humides. Elle possède un pelage dense, brun-gris sur le dos et blanchâtre sur le ventre, avec un museau court et des pieds larges et velus. C’est une espèce spécialisée dans la chasse au-dessus des plans d’eau calmes : elle capture des insectes aquatiques en vol rasant ou à la surface, notamment des éphémères, trichoptères et diptères. Son vol est bas, rapide et régulier, souvent parallèle à la surface de l’eau, ce qui en fait un prédateur discret mais efficace dans les marais, étangs, canaux et bras morts de rivières.
Les colonies estivales de Murins des marais se forment dans des bâtiments, clochers, combles ou cavités arboricoles situés à proximité immédiate de milieux aquatiques. Les femelles donnent naissance à un seul jeune par an. En hiver, le Murin des marais recherche des sites d’hibernation souterrains frais et humides, comme les caves, grottes ou tunnels. L’espèce est très dépendante des zones humides bien préservées, et vulnérable à la destruction des berges, à la pollution des eaux et à l’éclairage artificiel des milieux aquatiques.






