Pipistrellus kuhlii
Famille des Vespertilionidés

Espèce en expansion vers le Nord.
Caractéristiques :
- Museau arrondi.
- Tour des yeux bien glabre.
- Liseré clair de 1 à 2 mm bordant le patagium.
- Femelles fidèles à leur colonie de naissance.
Taille
(Tête + Corps)
39-55 mm
Envergure
210-260 mm
Poids
5 à 10 g
Pelage : Coloration assez variable, brun à caramel sur le dos, ventre plus clair tirant vers le beige ou le grisâtre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 34 à 39 kHz.
Site d’hibernation : Bâtiments, fissures de falaises.
Site de mise bas : Bâtiments, disjointements, parois rocheuses.
Terrain de chasse : Espaces ouverts, espaces boisés, zones humides, éclairages urbains.

| Convention de Berne | II |
| Convention de Bonn | II |
| Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
| Liste Rouge UICN France | LC |
| Tendance population | Augmentation |
Menaces : Prédation par le chat, perturbation des gîtes de mise bas, restauration des bâtiments, éoliennes, piégées dans les tubages de cheminées (couvertes la plupart du temps).
Actions menées et études : Une des chauves-souris les moins étudiées d’Europe.
La Pipistrelle de Kuhl est une petite chauve-souris qui se distingue des autres pipistrelles notamment par la présence d’un liseré blanc bien visible le long du bord externe des ailes, et par ses oreilles et son museau sombres. Originaire des régions méditerranéennes, elle était historiquement cantonnée au sud du pays, mais sa répartition s’est étendue vers le nord depuis plusieurs décennies. Très adaptable, les Pipistrelles de Kuhl occupent une grande variété de milieux, mais elles sont particulièrement fréquentes dans les zones urbanisées, où elles profitent des bâtiments comme gîtes et des éclairages publics comme zones de chasse.
En période estivale, l’espèce forme ses colonies de reproduction dans des interstices de bâtiments, des toitures, ou des cavités naturelles. Elle chasse principalement les insectes nocturnes, en particulier autour des lampadaires et zones éclairées. En hiver, elle recherche des gîtes abrités pour hiberner, aussi bien dans des sites naturels qu’artificiels. Espèce opportuniste, elle montre une forte plasticité écologique, ce qui lui a permis de progresser et de coloniser de nouvelles régions, notamment en lien avec l’urbanisation.




