Famille des Vespertilionidés

Site d’hibernation : Isolation et toitures des bâtiments, fentes de rochers ou arboricoles.
Site de mise bas : Bâtiments.
Terrain de chasse : Lisières, milieux ouverts mixtes, éclairages publics.

Convention de BerneII
Convention de BonnII
Directive Habitat-Faune-FloreIV
Liste Rouge UICN FranceNT
Tendance populationInconnue

Menaces : Rénovation des bâtiments, rage, prédation par le chats, éoliennes, expulsion (cohabitation), piégées dans les tubages de cheminées (couvertes la plupart du temps).

Actions menées et études : Étude sur la retransmission de la rage entre individus, aménagement pour une meilleur cohabitation. Évolution de population à surveiller.

La Sérotine commune est une chauve-souris de grande taille, au pelage brun foncé sur le dos et jaunâtre sur le ventre. Sa tête est massive, le museau large et foncé, les oreilles courtes et arrondies. Cette morphologie robuste est typique du genre Eptesicus. Elle s’installe fréquemment à proximité des habitations humaines, notamment dans les combles, les fissures de murs ou les interstices de bâtiments. Elle forme souvent de petites colonies de quelques dizaines d’individus, essentiellement composées de femelles pendant la période de reproduction. L’espèce est également capable de s’installer dans des cavités arboricoles ou des fissures rocheuses.

Nocturne et crépusculaire, elle commence son activité peu après le coucher du soleil et chasse à vue de grands insectes, principalement des coléoptères et des papillons de nuit, qu’elle capture en vol dans les milieux ouverts ou en lisière de forêt. Son vol est rapide, direct et puissant, souvent à moyenne ou basse altitude.

En hiver, les Sérotines communes hibernent dans des lieux abrités comme les caves, les tunnels, les greniers ou les cavités naturelles, en solitaire pour les mâles, en petits groupes pour les femelles. Elles sont fidèles à leurs sites d’hibernation comme à leurs gîtes d’été. Même si l’espèce est encore relativement fréquente dans certaines régions, elle peut être affectée par la rénovation des bâtiments sans prise en compte des gîtes, la disparition des insectes proies, et l’usage généralisé des produits phytosanitaires en zone agricole.