Nyctalus lasiopterus
Famille des Vespertilionidés

La plus grande des chauves-souris d’Europe.
Caractéristiques :
- Museau court et sombre
- Tragus en forme de champignon
- Dessous des ailes partiellement velu
- Seule espèce européenne à avoir un régime alimentaire carnivore
- Prédate des petits oiseaux en plus des insectes
- Migratrice
Taille
(Tête + Corps)
84-104 mm
Envergure
410-460 mm
Poids
33 à 70 g
Pelage : Epais, long et monochrome, brun-roux sur le dos, très légèrement plus clair sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 11 à 23 kHz durant 2 à 30 ms.
Site d’hibernation : Cavités arboricoles
Site de mise bas : Cavités arboricoles
Terrain de chasse : Hautes altitudes au-dessus de forêts, rivières, marais

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | VU |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Gestion sylvicole (exploitation des vieilles forêts), drainage des zones marécageuses, éoliennes.
Actions menées et études : Radiopistage de mâles sur plusieurs années en Auvergne, Corse et Quercy, recherches en acoustique.
La Grande Noctule est la plus grande chauve-souris d’Europe, avec une envergure pouvant atteindre 46 cm. Rare et méconnue, elle vit essentiellement en haut des frondaisons et ne se laisse observer que par enregistrements acoustiques. Son régime alimentaire exceptionnel la distingue des autres espèces européennes : elle capture en vol de gros insectes, mais aussi de petits oiseaux migrateurs nocturnes.
Chasseuse aérienne puissante, elle évolue au-dessus de la canopée dans un vol rapide et silencieux. Elle capture en vol non seulement de gros insectes, mais aussi, de manière opportuniste, de petits oiseaux migrateurs.
Au printemps, les Grandes Noctules se réfugient dans des cavités d’arbres, souvent en lisière de forêts feuillues ou dans de vieux parcs urbains pour mettre bas. À l’automne, les individus se dispersent, probablement pour migrer, bien que les routes empruntées restent mal documentées. L’espèce est supposée hiberner dans des zones plus méridionales, peut-être en Espagne, dans des gîtes encore peu connus.

