Miniopterus schreibersii
Famille des Minioptéridés

Unique représentant de la famille des Minioptéridés en France métropolitaine.
Caractéristiques :
- Front bombé
- Oreilles courtes
- Sensible aux grilles de protection à l’entrée des sites
Taille
(Tête + Corps)
50-62 mm
Envergure
305-342 mm
Poids
9 à 18 g
Pelage : gris-brun à gris foncé sur le dos, légèrement plus clair sur le ventre
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 50 et 53 kHz durant 2 à 15 ms
Site d’hibernation : Milieux souterrains naturels et artificiels
Site de mise bas : Milieux souterrains naturels et artificiels
Terrain de chasse : Lisières, mosaïques d’habitats, zones éclairées artificiellement, zones humides.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | II et IV |
Liste Rouge UICN France | VU |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Perturbation du milieu souterrain, fermeture de cavités par des grilles, comblement des entrées de mines, aménagement touristique
Actions menées et études : Protection d’un réseau de gîtes, conservation des territoires de chasse autour des principaux sites de mise bas, éviter la banalisation de paysages non diversifiés
Le Minioptère de Schreibers est facilement reconnaissable à ses ailes longues et étroites, ses oreilles courtes et triangulaires ainsi que son front bombé. Présente dans les régions karstiques et méditerranéennes, elle forme parfois d’importantes colonies de plusieurs milliers d’individus. Bien qu’assez discrète, elle figure parmi les espèces les plus menacées d’Europe, en raison de la fragilité de ses gîtes collectifs et de sa sensibilité aux dérangements.
Spécialistes du vol en terrain ouvert, les Minioptères de Schreibers chassent à grande vitesse en altitude, souvent autour des falaises, forêts claires et milieux bocagers. Légers et élancés, ils présentent une morphologie adaptée à des trajets longs et efficaces et peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres entre leurs gîtes saisonniers. Contrairement à d’autres espèces plus généralistes, ils utilisent très peu les bâtiments pour se reposer ou mettre bas, préférant les cavités naturelles, les milieux souterrains profonds, aux températures constantes et aux gîtes stables et tranquilles.





