Myotis mystacinus
Famille des Vespertilionidés
Son installation près des entrées de cavités le couvre souvent de perles de condensation.
Caractéristiques :
- Peu frileux, il arrive tard dans ses gîtes d’hibernation.
- Difficile de le distinguer du Murin de Brandt et du Murin d’Alcathoé.
- Face sombre.
- Tragus long et pointu.
Taille
(Tête + Corps)
35-48 mm
Envergure
190-225 mm
Poids
4 à 8 g
Pelage : Gris-brun sur le dos, gamme de gris sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte commençant à 120-75 kHz et allant à 30 kHz durant 1 à 5 ms.
Site d’hibernation : Souterrains naturels et artificiels.
Site de mise bas : Bâtiments (disjointements de bois), écorces décollées.
Terrain de chasse : Plans d’eau calmes, zones humides arborées, lisières, éclairages urbains (sauf LED).
| Convention de Berne | II |
| Convention de Bonn | II |
| Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
| Liste Rouge UICN France | LC |
| Tendance population | Augmentation |
Menaces : Rénovation des bâtiments, perte de terrains de chasse par urbanisation, trafic routier.
Le Murin à moustaches est une petite chauve-souris de teinte brun foncé, au pelage contrasté et dense. Son nom provient des fins poils rigides présents autour de son museau, bien visibles à la loupe. Présent dans une grande partie de l’Europe il est difficile à distinguer d’espèces proches comme le Murin de Brandt et le Murin d’Alcathoe, et nécessite une clé de détermination pour les différencier strictement.
Espèce plutôt généraliste, les Murins à moustaches fréquentent une diversité de milieux : lisières de forêts, zones bocagères, parcs, jardins, et même environnements bâtis. Ils chassent en vol ou en rase-mottes, en suivant la végétation ou les structures linéaires, se nourrissant principalement de petits insectes. Ils utilisent une large gamme de gîtes : bâtiments, nichoirs, toitures, et plus rarement les arbres creux ou les loges de pics. Leur comportement discret et leur activité acoustique peu marquée les rendent difficile à détecter sur le terrain. Cette espèce n’est pas réputée migratrice, et cherchera pour hiberner des gîtes frais à très forte hygrométrie, autant les petites caves que les grottes, les mines ou les carrières : ne craignant pas beaucoup le froid, on les retrouve parfois en hiver couvertes de condensation.
