Myotis bechsteinii
Famille des Vespertilionidés

Aussi appelé Vespertilion de Bechstein
Caractéristiques :
- Longues oreilles bien écartées.
- Glanage d’insectes sur la végétation.
- Essentiellement solitaire lors de l’hibernation.
- Gîte d’été : en nichoir régulièrement.
Taille
(Tête + Corps)
45-55 mm
Envergure
250-286 mm
Poids
7 à 12 g
Pelage : Brun à brun pâle sur le dos, blanc à gris très pâle sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte entre 35 et 65 kHz durant de 2 à 18 ms.
Site d’hibernation : Cavités arboricoles, cavités souterraines, fissures de roches.
Site de mise bas : Cavités arboricoles.
Terrain de chasse : Forêts de feuillus âgées.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | II et IV |
Liste Rouge UICN France | NT |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Gestion sylvicole, fragmentation des habitats, piège à insectes.
Actions menées et études : Études sur son comportement en milieu forestier.
Le Murin de Bechstein, aussi appelé Vespertilion de Bechstein est une espèce forestière présent en Europe centrale et occidentale, avec une répartition morcelée. En France, il est localisé principalement dans l’Est et le Centre, où il occupe de grands massifs boisés. Protégé à l’échelle nationale, il est considéré comme vulnérable ou quasi menacé dans plusieurs pays européens en raison de sa spécialisation écologique et de la fragmentation de ses habitats. De taille moyenne, il se reconnaît à ses grandes oreilles larges et arrondies, bien plus longues que celles des espèces de murins proches, mais néanmoins plus courtes que celles des espèces de la famille des oreillards.
Les Murins de Bechstein sont strictement forestiers, et chassent essentiellement dans les sous-bois denses, à faible hauteur, grâce à un vol lent et précis. Leur régime alimentaire est composé principalement de papillons nocturnes, d’araignées et de coléoptères capturés dans la végétation. Ils forment en été de petites colonies dans des cavités arboricoles, souvent en forêt ancienne, riches en arbres morts ou sénescents. En hiver, l’espèce recherche des sites d’hibernation souterrains, comme des caves ou des galeries, où elle reste isolée ou en très petits groupes. Très fidèle à ses territoires, il présente une faible dispersion et une grande sensibilité aux modifications du couvert forestier. Sa conservation dépend fortement du maintien de forêts matures, peu exploitées, avec une forte diversité structurelle.








