Myotis daubentonii
Famille des Vespertilionidés

Une des espèces les plus communes aux plans d’eau et rivières d’Europe.
Caractéristiques :
- Grands pieds avec de grandes griffes.
- Oreilles courtes pour un Myotis.
- Pelage frontal descendant en brosse jusqu’au museau.
- Petite marque sombre bleuâtre sous la lèvre inférieure qui disparaît le plus souvent avec l’âge, vers 4 ou 5 ans.
Taille
(Tête + Corps)
43-55 mm
Envergure
240-275 mm
Poids
6 à 15 g
Pelage : Court, dense, brun à gris-brun sur le dos, blanc cassé à blanc grisâtre sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte entre 25 et 30 kHz durant de 3 à 7 ms.
Site d’hibernation : Milieux souterrains naturels et artificiels, cavités arboricoles.
Site de mise bas : cavités arboricoles, nichoirs, joints de dilatation des ponts, drains.
Terrain de chasse : Plans d’eau calme sans végétation, lisières forestières, prairies humides, mer étale.

| Convention de Berne | II |
| Convention de Bonn | II |
| Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
| Liste Rouge UICN France | LC |
| Tendance population | Inconnue |
Menaces : Gestion des ponts, assèchement des zones humides, gestion sylvicole, collisions routières.
Actions menées et études : Gestion des ponts en faveur des chauves-souris, sylviculture raisonnée.
Le Murin de Daubenton est présent sur presque tout le territoire français, y compris en altitude. Étroitement lié aux milieux aquatiques, il est souvent observée au ras de l’eau, où son comportement de chasse est très caractéristique : au-dessus des surfaces d’eau calmes (rivières lentes, canaux, étangs), il rase la surface pour capturer des insectes aquatiques comme les chironomes. Son vol est rapide, bas et très stable. Il possède un pelage brun-gris sur le dos et blanchâtre sur le ventre, avec un museau court et des pieds relativement grands et velus. On le confondu souvent avec le Murin de Capaccini, mais il s’en distingue notamment par ses proportions et ses préférences écologiques.
En période estivale, les Murins de Daubenton utilisent des gîtes situés dans les cavités d’arbres, sous les ponts, ou dans les bâtiments à proximité de zones humides. Les femelles se regroupent au printemps pour former des colonies de mise bas, généralement de petite taille. En hiver, l’espèce hiberne dans des grottes, caves ou autres cavités souterraines offrant une température stable et une forte humidité. Ils sont sensibles aux perturbations dans ses gîtes et à la dégradation des milieux aquatiques dont ils dépendent pour la chasse.







