Nyctalus noctula
Famille des Vespertilionidés

Espèce très rapide pouvant effectuer des piqués pour chasser.
Caractéristiques :
- Oreilles larges au sommet arrondi.
- Tragus en forme de champignon.
- Forte odeur musquée.
Taille
(Tête + Corps)
60-90 mm
Envergure
320-450 mm
Poids
17 à 45 g
Pelage : Assez court et dense, brun roussâtre sur le dos, brun légèrement plus clair sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 17 à 22 kHz durant 10 à 30 ms.
Site d’hibernation : Cavités arboricoles, disjointements (dans les bâtiments, ponts, rochers, grottes).
Site de mise bas : Arbres, bâtiments, très rarement dans les fentes au plafond de grandes grottes.
Terrain de chasse : Forêts, prairies, étendues d’eau, vergers, éclairages urbains.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | VU |
Tendance population | Diminution |
Menaces : Éoliennes, gestion sylvicole inappropriée, rénovation thermique.
Actions menées et études : Marquage d’arbres-gîtes pour en assurer la conservation sur le long terme, régulation des parcs éoliens.
La Noctule commune est l’une des plus grandes chauves-souris d’Europe, et se caractérise par un vol puissant et rapide, souvent effectué en altitude. En France, elle est largement répartie sur l’ensemble du territoire, bien qu’elle puisse être difficile à observer en raison de son activité principalement en hauteur. L’espèce présente un pelage uniforme, roux à brun doré sur le dos et un peu plus clair sur le ventre. Sa grande taille et ses ailes longues et étroites lui permettent un vol rapide, rectiligne et soutenu, jusqu’à 60 km/h. Elle chasse en général au-dessus des cimes, des clairières, des prairies ou en bordure de plan d’eau, où elle capture des insectes en vol, notamment des coléoptères et des papillons de nuit.
Les Noctules communes utilisent des cavités arboricoles pour former leurs colonies de reproduction, souvent en forêt ou en parc urbain. Elles peuvent également s’installer dans des nichoirs ou des interstices de bâtiments. En hiver, elle hiberne dans des arbres creux, des fissures de bâtiments, voire des grottes ou des mines. C’est aussi l’une des rares chauves-souris européennes à effectuer des migrations saisonnières sur plusieurs centaines de kilomètres entre ses zones de reproduction et d’hivernation, utilisant des vents favorables pour économiser de l’énergie lors de leurs voyages.




