Pipistrelle de Nathusius

Famille des Vespertilionidés

Site d’hibernation : Cavités arboricoles, fissures et décollements d’écorces, bâtiments, nichoirs.
Site de mise bas : Cavités arboricoles, fissures et décollements d’écorces, bâtiments.
Terrain de chasse : Forêts, lisières, zones humides, étendues d’eau, éclairages urbains.

Convention de BerneII
Convention de BonnII
Directive Habitat-Faune-FloreIV
Liste Rouge UICN FranceNT
Tendance populationInconnue

Menaces : Eoliennes, assèchement des zones humides, disparition des vieux arbres, exploitation sylvicole, piégées dans les tubages de cheminées (couvertes la plupart du temps), prédation par le chat.

Actions menées et études : Bridage des parcs éoliens, maintien des arbres sénescents, favoriser les chênes solitaires dans les peuplements de résineux, maintien des zones humides en forêt.

La Pipistrelle de Nathusius est une petite chauve-souris de taille modeste, elle présente un pelage brun-roux sur le dos, plus clair sur le ventre, avec des ailes et un museau sombres. Elle ressemble à la Pipistrelle commune, mais s’en distingue par ses émissions ultrasonores et des critères morphologiques subtils.

Les Pipistrelles de Nathusius sont migratrices, ce qui les rend singulières parmi les chauves-souris européennes. Elles peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres entre leurs quartiers d’été (nord-est de l’Europe) et leurs quartiers d’hiver (Europe de l’Ouest, notamment la France) à l’automne et au printemps. Elles occupent des habitats variés, mais montrent une affinité forte pour les zones humides et boisées, comme les bords de lacs, de rivières et les forêts riveraines, où elle chasse les petits insectes volants. Elles s’installent dans des gîtes situés dans des cavités naturelles, des arbres creux ou des bâtiments sous les toitures. En raison de leur comportement migrateur et de leur dépendance aux corridors écologiques humides, l’espèce est vulnérable aux aménagements du territoire, aux éclairages nocturnes et à la perte de gîtes.