Pipistrellus pygmaeus
Famille des Vespertilionidés

La plus petite chauve-souris d’Europe.
Caractéristiques :
- Aussi appelée Pipistrelle soprane.
- Confusion très fréquente avec la Pipistrelle commune.
- Coloration moins sombre de la face et des oreilles que la Pipistrelle commune.
- Léger sillon entre les narines.
- Sexe à teinte orangée caractéristique en période d’accouplement.
Taille
(Tête + Corps)
36-51 mm
Envergure
190-230 mm
Poids
4 à 8 g
Pelage : Brun clair sur le dos, légèrement plus clair sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 52 à 60 kHz durant jusqu’à 12 ms.
Site d’hibernation : Cavités arboricoles, bâtiments.
Site de mise bas : Cavités arboricoles, bâtiments (revêtements extérieurs, murs creux, entre-toits).
Terrain de chasse : Zones humides, étendues d’eau, forêts de feuillus, clairières, lisières.

Convention de Berne | / |
Convention de Bonn | / |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | LC |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Destruction des haies, arasement de la végétation près des zones humides, éoliennes, piégées dans les tubages de cheminées (couvertes la plupart du temps).
Actions menées et études : Etudes des variations des émissions ultrasonores de la Pipistrelle pygmée en fonction de la présence des autres Pipistrelles, comportement migratoire ou non.
La Pipistrelle pygmée, aussi nommée Pipistrelle soprane, est l’une des plus petites chauves-souris d’Europe. Longtemps confondue avec la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), elle n’a été distinguée qu’en 1999 grâce à des critères acoustiques, morphologiques et génétiques : elle émet ses ultrasons à une fréquence plus élevée (environ 55 kHz, contre 45 kHz pour P. pipistrellus). d’autres éléments ont permis de les caractériser (apparence, habitat, nourriture).
Espèce très généraliste et adaptative, les Pipistrelles pygmées fréquentent une grande diversité d’habitats, des forêts riveraines aux zones urbaines, en passant par les bocages et les parcs. Elles montrent une préférence marquée pour les milieux en lien avec l’eau, comme les ripisylves, bords de rivières ou zones humides, où elles chassent les petits insectes volants à faible hauteur. Elles utilisent une grande variété de gîtes : fissures dans les bâtiments, interstices de toitures, nichoirs, troncs creux.
Bien que largement répandue, l’espèce reste vulnérable aux perturbations des gîtes, à la pollution lumineuse, à la dégradation des corridors écologiques et à la raréfaction des insectes aquatiques liés à l’usage de pesticides.




