Eptesicus nilssonii
Famille des Vespertilionidés

Espèce typiquement boréale et montagnarde.
Caractéristiques :
- Tragus court et arrondi
- Aspect global sombre
- Anthropophile
Taille
(Tête + Corps)
48-70 mm
Envergure
240-280 mm
Poids
8 à 18 g
Pelage : Long, dense et soyeux, brun sombre avec les pointes dorées sur le dos, brun plus clair (jaunâtre ou beige) sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée aplanie entre 27 à 30 kHz durant 20 ms.
Site d’hibernation : Cavités souterraines, mines, bunkers, disjointements des planches de bâtiments, pierriers (tas de pierres).
Site de mise bas : Bâtiments.
Terrain de chasse : Forêts boréales parsemées de zones humides, forêts de résineux, clairières, éclairages publics.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | DD |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Éoliennes, rénovation de bâtiments. Le réchauffement climatique pourrait la menacer en France.
Actions menées et études : Très peu connue en France et peu étudiée.
La Sérotine de Nilsson, ou Sérotine boréale, occupe un vaste territoire eurasiatique, depuis l’Europe du Nord jusqu’à l’Asie centrale. En France, sa présence est principalement localisée dans l’est du pays, dans les milieux riches en forêts jusqu’à 2000 m, notamment dans le Jura, les Alpes et les Vosges. Elle est aussi très liée aux villages et aux petits bourgs qu’elle semble affectionner tout particulièrement. Elle chasse en habitat relativement ouvert, dans des espaces non encombrés, régulièrement au sein des villages autour des éclairages publics alors qu’elle est quasi absente des monocultures.
Cette espèce se reconnaît à son pelage soyeux et ébouriffé brun sombre aux reflets dorés, contrastant avec un ventre plus clair. D’un gabarit proche de la Sérotine commune (Eptesicus serotinus), elle s’en distingue par sa fourrure plus laineuse et ses pattes et ailes densément velues à leur base.
Les Sérotines de Nilsson sont résilientes aux climats froids, capables de voler à des températures plus basses que la plupart des autres chauves-souris. Elles peuvent rester active une grande partie de l’année, voire tout l’hiver lorsque les conditions le permettent. Sa grande tolérance aux milieux froids et sa capacité d’adaptation en font une espèce encore stable à l’échelle européenne, bien qu’elle demeure sensible au réchauffement climatique. Elle gîte préférentiellement dans les caves, grottes, mines, bunkers et glacières en hiver. En été, elle demeure dans les fissures offertes par les constructions.





