Pipistrelle commune

Famille des Vespertilionidés

Site d’hibernation : Bâtiments, fissures rocheuses, cavités arboricoles.
Site de mise bas : Bâtiments (interstices derrière les revêtements ou les entre-toits).
Terrain de chasse : Zones humides, étendues d’eau, éclairages urbains, zones boisées, milieux agricoles.

Convention de BerneIII
Convention de BonnII
Directive Habitat-Faune-FloreIV
Liste Rouge UICN FranceNT
Tendance populationDiminution

Menaces : Prédation par le chat, collisions routières, éoliennes, destruction des gîtes, vagues de froid, piégées dans les tubages de cheminées (couvertes la plupart du temps).

Actions menées et études : Méthodes de cohabitation entre propriétaires et Chiroptères, sensibilisation vis-à-vis des invasions dans les villes.

La Pipistrelle commune est la chauves-souris la plus répandue en France. Présente sur l’ensemble du territoire, elle est particulièrement fréquente dans les zones habitées. Longtemps considérée comme une espèce unique, elle a été différenciée dans les années 1990 de la Pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus), autre espèce cryptique très proche.

De très petite taille, c’est une espèce très généraliste qui fréquente aussi bien les forêts claires, les bocages, les parcs et jardins que les milieux urbains denses, où elle peut s’installer jusque dans les interstices des bâtiments. Au printemps et en été, les femelles forment des colonies de mise bas, souvent dans les toitures, volets roulants ou fissures de murs. Elle chasse les petits insectes volants à la tombée de la nuit, souvent à proximité des éclairages publics. En hiver, les Pipistrelles communes hibernent dans des gîtes variés (bâtiments, caves, arbres creux), seules ou en petits groupes. Espèces sédentaires, elles montrent une grande tolérance aux milieux modifiés et jouent un rôle important dans la régulation des populations d’insectes.