Plecotus austriacus
Famille des Vespertilionidés

Espèce dotée d’un masque sombre autour des yeux.
Caractéristiques :
- Distingué de l’Oreillard roux depuis 1960.
- Immenses oreilles à tragus en forme d’épée.
- Solitaire en hibernation.
- Maîtrise du vol stationnaire.
Taille
(Tête + Corps)
41-58 mm
Envergure
240-300 mm
Poids
6 à 14 g
Pelage : Long pelage gris cendré sur le dos, gris-blanc sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte en alternance de 18 à 28 kHz durant 1 à 7 ms.
Site d’hibernation : Ouvrages militaires, cavités arboricoles, parfois dans les milieux souterrains naturels et artificiels.
Site de mise bas : Bâtiments, charpentes chaudes, plus rarement en cavités arboricoles.
Terrain de chasse : Vergers extensifs, parcs, lisières, milieux ouverts boisés, éclairages publiques.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | LC |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Rénovation ou aménagements des bâtiments, traitements chimiques notamment des charpentes, trafic routier, prédation par le chat.
Actions menées et études : Conservation des arbres vieillissants.
L’Oreillard gris se distingue par ses très longues oreilles (jusqu’à 4 cm) et son pelage gris argenté sur le dos, plus clair sur le ventre. Elle ressemble beaucoup à l’Oreillard roux (Plecotus auritus), mais s’en différencie notamment par la couleur de son pelage, plus terne, et des critères morphologiques fins. Son vol est lent et silencieux, adapté au glanage d’insectes sur la végétation ou les murs, plutôt qu’à la chasse en vol libre. Elle est active dans les jardins, vergers, haies et lisières de forêts, et fréquente également les zones habitées.
En été, les femelles forment de petites colonies dans les combles, greniers ou fissures de bâtiments calmes, où elles donnent naissance à un seul jeune. En hiver, les Oreillards gris hibernent dans des sites abrités (caves, grottes, bâtiments peu fréquentés), généralement dans des endroits frais et sombres. L’espèce est fidèle à ses gîtes et sensible au dérangement. Sa discrétion et sa faible activité sonore rendent sa détection difficile, ce qui explique qu’elle soit souvent sous-représentée dans les suivis.








