Plecotus auritus
Famille des Vespertilionidés

Ne dort souvent que d’un œil en hiver.
Caractéristiques :
- Immenses oreilles, se recourbant sur son dos en cas de stress.
- En hibernation, oreilles repliées sous ses ailes avec seul les tragus qui dépassent.
- Boursouflures autour des narines et des yeux.
- Solitaire en hibernation.
- Maîtrise du vol stationnaire.
Taille
(Tête + Corps)
42-53 mm
Envergure
245-300 mm
Poids
6 à 14 g
Pelage : Long et épais pelage roux sur le dos, blanc-gris sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte en alternance de 15 à 30 kHz durant 1 à 7 ms.
Site d’hibernation : Milieux souterrains naturels et artificiels, ouvrages militaires, cavités arboricoles.
Site de mise bas : Cavités arboricoles, nichoirs, bâtiments frais.
Terrain de chasse : Forêts de résineux mélangés à sous-étages encombrés, vergers extensifs.

Convention de Berne | II |
Convention de Bonn | II |
Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
Liste Rouge UICN France | LC |
Tendance population | Inconnue |
Menaces : Prédation par le chat, sylviculture intensive avec faible pourcentage de bois morts ou sénescents, collisions routières.
Actions menées et études : Conservation des arbres vieillissants et des îlots de sénescence.
L’Oreillard roux est une chauve-souris typique des milieux boisés et bocagers, fréquemment présente dans les zones rurales et périurbaines.
Il se reconnaît à ses très grandes oreilles, presque aussi longues que son corps, et à son pelage brun-roux sur le dos, plus clair sur le ventre qui le distingue de l’Oreillard gris. Son vol est lent, silencieux et très maniable, ce qui lui permet de chasser par glanage : il capture des insectes posés sur les feuilles, les troncs ou les murs. il émet peu d’ultrasons puissants, ce qui la rend difficile à détecter par acoustique classique.
En été, les femelles se regroupent en petites colonies dans des greniers, combles ou cavités d’arbres, souvent à proximité de boisements. En hiver, les Oreillards roux hibernent dans des cavités fraîches et calmes, comme des caves, grottes ou greniers peu fréquentés, souvent suspendu librement, oreilles repliées sous les ailes. L’espèce est fidèle à ses gîtes et sensible au dérangement, à la fermeture des combles et à la disparition des milieux semi-ouverts.








