Plecotus macrobullaris
Famille des Vespertilionidés

Espèce décrite en 1965 par Kuzjakin dans le Caucase.
Caractéristiques :
- Immenses oreilles
- Petit triangle de chair nue situé sur la lèvre inférieure
- Collier de poils blancs sur la gorge
Taille
(Tête + Corps)
46-55 mm
Envergure
240-300 mm
Poids
6 à 12 g
Pelage : Long pelage dense tricolore (blanc, brun, gris) à dominante gris clair sur le dos, blanc pur sur le ventre.
Type de cris : Signal en fréquence modulée abrupte en alternance de 10 à 25 kHz durant 1 à 7 ms compliqué à différencier des deux autres oreillards.
Site d’hibernation : Non connus, rares données en grottes et mines abandonnées.
Site de mise bas : Bâtiments, fentes rocheuses.
Terrain de chasse : Alpages, zones agricoles traditionnelles, milieux forestiers d’altitude.

| Convention de Berne | / |
| Convention de Bonn | / |
| Directive Habitat-Faune-Flore | IV |
| Liste Rouge UICN France | VU |
| Tendance population | Inconnue |
Menaces : Collisions routières.
Actions menées et études : Etudes portant sur les critères d’identification et la recherche de l’espèce sur le terrain.
L’Oreillard montagnard est une espèce de chauve-souris découverte récemment (décrite en 2002). Présente dans les massifs montagneux européens, son aire de répartition exacte reste encore partiellement méconnue. Comme tous les oreillards, cette espèce se distingue par ses grandes oreilles, mais présente également des bulles tympaniques particulièrement développées, d’où son nom scientifique (macrobullaris). Son pelage est gris-brun sur le dos, plus clair sur le ventre, avec une coloration intermédiaire entre l’Oreillard roux et l’Oreillard gris. Elle chasse principalement des insectes nocturnes par glanage sur la végétation ou sur les surfaces rocheuses. Son vol lent et précis lui permet de naviguer aisément dans des habitats montagneux escarpés.
En été, les Oreillards montagnards s’installent dans des cavités naturelles rocheuses ou dans des combles et bâtiments isolés pour former de petites colonies de mise bas. En hiver, elle hiberne dans des grottes, des cavités souterraines ou des bâtiments froids et protégés, à des altitudes parfois élevées. Espèce encore peu étudiée, elle montre une forte spécialisation montagnarde, avec une dépendance marquée aux gîtes rocheux et souterrains en altitude.




